Neuroéthique

On veut, ici, simplement renvoyer le lecteur à la lecture d’un article (ici) passionnant écrit par Stanislas Dehaene, dans l’excellent site « La vie des Idées » (lien dans la barre latérale).

Il recense deux ouvrages sur la « neuroéthique » (Bernard Baertschi, La neuroéthique : ce que les neurosciences font à nos conceptions morales. Éditions La découverte, 2009 ;  Kathinka Evers, Neuroéthique : quand la matière s’éveille. Editions Odile Jacob, 2009).

Neuroéthique : « discipline émergente à la frontière de la philosophie et des neurosciences ».Elle est définie comme suit :

« La neuroéthique fondamentale s’interroge sur la manière dont la connaissance de l’architecture fonctionnelle du cerveau et de son évolution peut approfondir la compréhension que nous avons de notre identité personnelle, de la conscience et de l’intentionnalité, ce qui inclut le développement de la pensée morale et du jugement moral ; la neuroéthique appliquée étudie l’éthique des neurosciences, par exemple les problèmes éthiques que soulèvent les techniques d’imagerie neuronale, l’amélioration cognitive ou la neuropharmacologie. » (K. Evers, p. 204-205)

L’avancée des découvertes scientifiques dans ce domaine est, certainement de nature à bouleverser l’intitulé des interrogations philosophiques : Persistance du libre-arbitre ? Choix rationnels ? Incursion du facteur émotionnel ? Bases cérébrales de nos jugements moraux ?

On reviendra sur ces questions essentielles, à l’occasion d’une contribution sur les propositions de Jean-Pierre Changeux et l’apport de la génétique.

Nul ne peut faire l’impasse sur ces questions et les ranger dans le champ des débats spécialisés. On ajoute que l’on vient de découvrir le gène de la curiosité…

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