mainstream culture

Mainstream…Le mot fait fureur. Il ne s’agit pas du mouvement de Jazz créé dans les années 50 mais d’un nouveau concept. Frédéric Martel, animateur d’une émission à France Culture sur les industries créatives, considérée par mes proches comme remarquable, vient d’écrire un bouquin sur ce « mainstram ».

On livre ci-dessous la présentation de l’éditeur copié sur Amazon :

« Comment fabrique-t-on un best-seller, un hit ou un blockbuster ? Pourquoi le pop-corn et le Coca-Cola jouent-ils un rôle majeur dans l’industrie du cinéma ? Après avoir échoué en Chine, Disney et Murdoch réussiront-ils à exporter leur production en Inde ? Comment Bollywood séduit-il les Africains et les telenovelas brésiliennes, les Russes ? Pourquoi les Wallons réclament-ils des films doublés alors que les Flamands préfèrent les versions sous-titrées ? Pourquoi ce triomphe du modèle américain de l’entertainment et ce déclin de l’Europe ? Et pourquoi, finalement, les valeurs défendues par la propagande chinoise et les médias musulmans ressemblent-elles si étrangement à celles des studios Disney ?
Pour répondre à ces questions, le journaliste et chercheur Frédéric Martel a mené une longue enquête de Hollywood à Bollywood, du Japon à l’Afrique subsaharienne, du quartier général d’Al Jazeera au Qatar jusqu’au siège du géant Televisa au Mexique. Ce qu’il nous rapporte est à la fois inédit, fascinant et inquiétant : la nouvelle guerre mondiale pour les contenus a commencé.
Au coeur de cette guerre : la culture « mainstream ». De nouveaux pays émergent avec leurs médias et leur divertissement de masse. Internet décuple leur puissance. Tout s’accélère. En Inde, au Brésil, au Arabie saoudite, on se bat pour dominer le Web et pour gagner la bataille du « soft power ». On veut contrôler les mots, les images et les rêves.
Mainstream raconte cette guerre globale des médias et de la culture. Et explique comment il faut faire pour plaire à tout le monde, partout dans le monde. »

On se propose de lire et de revenir. Curieusement, on est certain de ne rien apprendre, si ce n’est que le marchand devient mondial et que les frontières n’existent plus, y compris dans la culture. Si c’est ça, mon fils (très jeune) aurait pu le dire et les exposés de Collèges l’ont déjà répété mille fois. Mais ne soyons pas aigri par le manque de nouveauté dans ce qui s’écrit et ne râlons pas comme mon meilleur ami, un bigfishant, qui a osé tapisser les murs de sa chambre d’extraite de l’Ecclésiaste et qui ne cesse de répéter que depuis Shakespeare, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Lisons d’abord, étant observé que ma table de chevet devient trop petite : on lit quelques pages de ces livres à la mode et on passe à autre chose, en se promettant, ce qui n’est pas toujours le cas, de revenir au bouquin qui traine sur ladite table étroite…Soit…